Tandis que Tania s’ennuie et vient me taper sur le haut du crâne pour me rappeler que je n’ai toujours pas fait d’affiche, je fais semblant de travailler super fort, je prends du retard et je lui donne raison. Jusqu’à ce que je réalise que Tania ne peut pas me taper sur le haut du crâne. Par contre, Victor si. Quelle incroyable transition, puisque le voici dans toute sa majesté – encore un mot dont je ne suis pas certain du sens. (Majesté, pas transition.)
Puisqu’ils font ça super bien, les Évadés de la Rue Barrow se sont évadés et reviennent nous affronter chez nous, après nous avoir mis une claque chez eux en décembre dernier. C’est donc l’heure de la revanche, mais gentiment ; ça fait trois ans que j’hésite à t’en parler mais je pense que tu es assez grand pour être mis au courant : l’improvisation n’est pas réellement un duel à mort. Ça sera donc le mercredi 1er juin à 20H45, à l’ENS (29 rue d’Ulm dans le 5e arrondissement) en salle Ferry. Il t’en coûtera 3 euros de venir assister à cet évènement, qui sera par ailleurs notre dernier match de la saison. (T’as vu, je te mets la pression genre « ATTENTION ! PANIQUE ! C’EST PRESQUE FINI ! ». C’est une technique de marketing du web 2.0, un truc totalement inédit.)
D’après les premiers retours, je crois que l’affiche n’a aucun sens et j’en suis désolé. Il est donc possible que cet article n’ait aucun sens non plus. Il est possible que je sois convaincu de taper des mots et de faire des phrases mais qu’en réalité, ce soit un tour que me joue mon esprit. Sacré mon esprit. Tout ça pour dire que si vous étiez en train de chercher à monter un clan de gens qui portent mon prénom pour dominer le monde, je vous demanderais de faire preuve d’indulgence et de ne pas me juger là-dessus. Enfin je dis ça au hasard, hein, je veux bien admettre que ce ne soit pas d’une immense probabilité. Mais même si elle n’a pas de sens, imprime l’affiche en quantité industrielle et colle-la partout.
Sinon, le 4 juin on ira jouer un mini-match gratuit au festival Festupic. Tu trouveras toutes les infos sur l’évènement en cliquant sur cet énorme lien qui prend toute cette phrase. Si ma mémoire est bonne, on est prévus pour 14h30 et c’est pour toi, mon ninja chéri, l’occasion de quitter Paris pendant une journée pour aller profiter de l’été naissant. (Ou comment transformer « je sais pas si on est en été ou pas encore » en « je fais de la poésie ».)
Et puis, beaucoup plus tard et beaucoup plus loin, on ira présenter un nouveau spectacle. Autrement dit, le 22 juillet à Samatan (Gers… Midi-Pyrénées… Sud-Ouest, quoi.), nous présenterons « Faites improviser l’accusé », dans le cadre du festival de théâtre de la ville. Je t’en dirai plus par la suite, mais en attendant : voici l’affiche !