Mon riri, mon fifi, mon loulou, bonsoir ! On commence à rentrer dans nos bonnes résolutions de 2012 : on vient t’annoncer un évènement avec un peu plus d’une semaine d’avance. Car en effet oui, c’est officiel : le 28 février nous jouerons un triptyque. Pourquoi le 28 février ? C’est une excellente question, je te remercie de l’avoir posée. Eh bien tout simplement parce que le 14, c’était la Saint-Valentin et que pour ma part, j’ai mangé des sushis. Et puisque 14 x 2 = 28, ça me semble parfaitement logique. Évidemment, nous eussions pouvoir défier toute forme d’autorité, violer toutes les règles de langue française et multiplier les mois, mais nous avons beau raconter des conneries, nous ne fussâmes jamais des hippies. Alors s’il-vous-plaît, restons sérieux deux minutes.
Le mystère de la date est éclairci, mais peut-être ne sais-tu pas ce qu’est un triptyque d’improvisation ? Peut-être n’as-tu jamais eu le privilège, l’honneur et l’avantage d’assister à l’un de ces évènements un peu loufoques, un peu cocasses, mais essentiellement oufissimes ? Une explication s’impose : un triptyque consiste en trois improvisations longues (25 minutes chacune) qui se jouent en relai. Trois équipes de 5 joueurs ont un thème et une catégorie (à la manière d’un western, d’un film d’action, d’horreur ou que sais-je encore, arrêtez de me harceler de questions, quoi, zut à la fin !) dont ils tirent une histoire. Évidemment, jouer 25 minutes d’affilée en improvisation totale (en conservant une histoire cohérente et construite s’entend) étant un exercice réservé à des athlètes olympiques hongrois, les équipes se passent le relai tout au long de leurs improvisations, ce qui fait que le public suit les trois histoires simultanément. Un peu comme si vous étiez fan de trois séries télé qui auraient la mauvaise idée d’être diffusées simultanément et que, suite à la fermeture de Megaupload leurs coffrets DVD n’étant pas encore en prix vert à la fnac, vous n’ayez d’autre choix que de les regarder en zappant constamment d’une chaine à l’autre. Cette phrase est probablement incompréhensible de jour, mais revenez la lire à 5h48 du matin : vous retrouverez alors la sensation que j’éprouvais en l’écrivant et tout fera (peut-être) sens. Et si vous ne la comprenez toujours pas, venez voir ce qu’est un triptyque de vos propres yeux ébahis, vous ne serez pas déçus. Sauf bien sûr si vous vous attendez à des numéros de trapèze ou à des récitals bibliques – et encore, on sait jamais.
Ça se déroulera donc le 28 février à 20h45 en Salle Dussane de l’ENS (45 rue d’Ulm, dans le 5e arrondissement, Google Maps est ton ami. Sauf si tu préfères ViaMichelin.) pour la modique somme de 3 euros (2 euros pour les membres du COF).
Bref, n’hésitez plus et filez vous inscrire sur l’évènement Facebook. Évidemment, c’est plus important que vous veniez, mais s’inscrire sur un évènement Facebook, c’est un engagement social qu’on ne peut briser. Alors faites-le. Maintenant.