Commençons par les trucs importants. Enfin non, puisqu’en fait j’ai tapé le truc futile avant de commencer à taper ça. Mais je me dis que je vais me faire taper sur les doigts si je vous embête avec mes imbécilités avant de parler des dates de spectacle. Peut-être qu’un jour, je sortirai une version director’s cut de cet article. Un jour où mon statut d’artiste de la connerie sera enfin reconnu. Un jour où il y aura un Goncourt du blog idiot. Mais c’est pas pour tout de suite, alors breffons. Bref. Voilà.
Le jeudi 5 mai (et non pas le 4 comme on l’avait prévu à l’origine) nous rencontrons l’équipe de Polytechnique : l’Improbinet. Nous avions joué une paire de match contre eux l’an dernier, le dernier s’étant soldé par un ex-æquo. Et un ex-æquo c’est mal, raison pour laquelle ils reviennent nous affronter chez nous, au 45 rue d’Ulm. Les monstres ! Attention les yeux, voici l’affiche :
Si ta connexion ne te permet pas d’afficher la bouille sexy de Guillaume, sache donc que tu es attendu le jeudi 5 mai à 20h45, au 45 rue d’Ulm (Amphi Rataud, pour être précis), muni de 3 euros, de cris de fan hystériques et de bisous. Tu y verras un match d’improvisation endiablé, mais uniquement parce qu’on utilise pas assez cet adjectif dans la vie de tous les jours. En vrai, il sera « super cool », mais « super cool », c’est un peu tombé en désuétude. D’ailleurs, à l’occasion, je te parlerai de ma théorie selon laquelle les hipsters sont en fait des chats à forme humaine. (À l’occasion.)
À ce propos, un truc qui n’a rien à voir : on est officiellement devenus potes avec les Évadés de la Rue Barrow, la troupe de Télécom ParisTech avec qui on a joué à plusieurs reprises et que même qu’on a aimé ça. Ils sont très cool, raison pour laquelle je mentionnerai leurs dates de spectacle dans ce blog et surtout dans la petite colonne fasciste de droite de ce blog. Pour l’instant il n’y a rien, mais dès qu’ils annonceront un pestak, on sera sur le coup.
Cela étant dit : VENGEANCE.
L’autre soir, après le match fratricide, on est allés boire un coup. Enfin pour ma part, j’ai bu un chocolat et pas d’un seul coup. Donc je sais pas si ça compte. Mais toujours est-il que pendant cette beuverie infernale, Félix a passé cinq minutes à établir un portrait de mes nuits avec une véracité des plus stupéfiantes. Ça impliquait des choses assez horribles, mais le fait est qu’il a eu tout bon. Et tandis que je faisais l’innocent à grands renforts de « hahaha, lol, t’es con Félix », je me suis interrogé… Comment Félix faisait-il ? Eh bien mesdames et messieurs, j’ai trouvé la réponse. Félix, derrière ses airs de mec indien, est en fait un sorcier berrichon. Authentique, qui plus est. J’irais même jusqu’à ajouter qu’il fait des cartes de visite qui claquent sa mère – dans le respect le plus total de cette dernière.
Les preuves sont accablantes, irréfutables et imprimées sur du papier un peu jauni. Dans un épisode de Scooby-Doo, ça serait le moment où Félix enlèverait son masque pour révéler qu’il a en fait une énorme barbe blanche et un chapeau bleu-nuit pointu collé sur la tête, mais dans la vraie vie, c’est juste le moment où je vais me coucher.