Ça y est : on a atteint ce moment où il fait plus nuit que jour, sauf que là, ça commence à vraiment se voir. C’est inévitable, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je me sens obligé de le souligner : tous les ans c’est pareil. Du coup, tous les ans, pour tenir, on sort les décorations de Noël, on mange du chocolat tous les matins, on se prépare à s’offrir des cadeaux et autres stratégies toutes plus malines les unes que les autres pour faire face au désespoir. Mais cette année, on a décidé de monter les choses d’un cran, parce que tout ça, ça ne suffisait plus.
Cette fois-ci, on a décidé de jouer avec les Non-Sens.
Je pourrais aussi bien arrêter mon article ici : l’affiche est mise, le lien vers l’évènement Facebook est là – que dire de plus, dans l’absolu ? Mais là, comme ça, tel que je te regarde à travers ton ordinateur, j’ai le sentiment que tu n’es peut-être pas au courant de l’implication de ces mots, de l’ampleur du bonheur, ni même de la force dévastato-évocatrice de cette absence de sens.
Sache donc que les Non-Sens sont une formidable équipe avec qui jouer est invariablement un Bonheur, avec un grand B. (Je le ferais bien encore plus grand, mais mon amour des Non-Sens n’a d’égal que celui des règles de la mise en page, et je ne ferais donc pas ça à mon paragraphe. Mais sache l’intention y était et que l’hésitation a duré un instant tout entier.) Et qu’en général, si c’est un plaisir à jouer, c’est un plaisir à regarder. C’est donc une rencontre placée sous le signe du plaisir, du confort et du chocolat chaud* qui s’annonce là.
Alors n’hésite plus. Non, j’ai dit n’hésite plus ! Teu-teu-teu, on s’arrête ! Ne fais pas semblant, ça ne fonctionne pas ! Pas de blague, hein, je t’ai à l’œil ! Viens, c’est tout.
*Chocolat chaud non-inclus, mais fais-moi signe après le match, on se trouve un moment tous les deux, j’ai des adresses.