Salut ninja. Là je suis un peu fatigué, donc je te posterai une affiche toute belle et toute bien après-demain, mais je pense que tu veux peut-être savoir que notre prochain match se jouera le 1er juin à l’ENS avec les évadés de la Rue Barrow. Tu sais, nos potes de Télécom ParisTech. C’est mercredi prochain. Viens super nombreux, ça sera sans doute notre dernier match de la saison ! Après on va se manquer, ça serait dommage de passer à côté. Fonce t’inscrire sur l’évènement Facebook, parce que plein de gens l’ont déjà fait et que tu es faible face à la pression sociale.
Mais peut-être – peut-être ! – que tu ne peux pas attendre jusqu’au 1er juin pour voir de l’improvisation. C’est une éventualité. Ça arrive aux meilleurs. Dans ce cas-là, je t’invite à aller voir les mêmes évadés demain soir (25 mai) : ils jouent un spectacle qui n’est pas un match et qui est gratuit. Donc c’est parfait, tu peux aller voir les deux. TU PEUX !
Et si tu as envie d’aller visiter une ville en dehors de Paris mais sans aller trop loin non plus et que par ailleurs tu as envie d’aller à un festival de théâtre étudiant et qu’à la fois tu as peur de te sentir esseulé sans nous – ça peut arriver à tout le monde – viens nous voir au festival Festupic à Compiègne, le 4 juin. Mais c’est pareil : je t’en reparle dans un jour ou deux, avec plus de détails croustillants.
Enfin, si tu as envie d’aller à une foire mais que tu trouves que celle du trône, c’est vraiment la lose, tu peux retourner en 2007 et aller là, parce qu’on a vraiment l’air de s’y amuser.
Bonsoir, ninja. La forme ? Tu ne me parles pas beaucoup, tu sais ? Ça me brise un peu le cœur, tu sais… Du coup, pour remédier à mon infinie solitude, j’ai été faire copain-copain avec les évadés de la rue Barrow. Je sais pas si tu t’en souviens, ninja, mais on a joué avec eux une paire de fois cette année et c’était fort cool.
Mais lorsqu’ils ne font pas des matchs contre nous, les évadés font des spectacles d’impro au fil desquels ils racontent leur ascension dans le milieu criminel, leurs procès et, bien sûr, leurs évasions. Le prochain épisode de leurs aventures se joue le 25 mai à 21h, à l’école Télécom ParisTech (45 rue Vergniaud, dans le 13e) et s’intitule “Au mauvais endroit, au mauvais moment”. Personnellement, je te conseille d’y aller. Peut-être qu’on se croisera et qu’on se fera la bise. Qui sait.
Seulement voilà : le 25 mai, c’est dans deux semaines. Et deux semaines, c’est pas tout de suite. Tu ne sais pas quoi faire tout de suite, hein ? Eh bien je te propose deux choses. Premièrement, regarde ce court clip de Katerine.
Et maintenant, l’explication dudit clip, par notre Samuel. À tout-à-l’heure.
Il faut prêter attention aux paroles. “Comment tu t’appelles ?” ou le cri désespéré d’une jeunesse en quête de repères et condamnée à disparaître. La jeune fille est debout, en tension, revendicative, mais toute cette énergie devient stérile car elle se heurte à l’inertie du monde des adultes, avachis dans le hamac du monde postmoderne. La rationalité à sens unique du “Philippe” ne permet pas à la jeunesse de se construire, et cette non-progression tragique ne peut qu’arriver au “ta gueule” final, qui marque le refus de l’enfance, ou plutôt sa négation. Le plan final est en miroir de la première scène. Face au refus du rêve, l’enfance quitte la scène, par l’asphalte d’un monde déshumanisé, sur le couchant. Le mouvement de recoiffage typique du monde des adultes annonce chez la jeune fille la mort de l’innocence et l’acceptation des règles sociales d’un univers bourgeois formaté et in fine basé sur la répétition quasi automatique de schémas anthroproduits mais assimilés, naturalisés devrait-on dire. Toute la violence symbolique de notre monde contemporain éclate ainsi en silence devant le spectateur, spectre-acteur, car complice. La mise en abîme est subtile, car ici nous sommes entraînés dans le schéma responsabilisant – ou plutôt responsabiliseux – de l’artiste. On ne peut pas fuir, tout acte, toute émotion devient engagement. L’ennui ou le refus n’est que fuite, mais le rire est fondamentalement vicieux. Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis. C’est ici que l’artiste réussit son entreprise d’œuvre totale et autoenglobante. Mais l’œuvre est aussi appel. Le verbe “appeler” n’est pas choisi au hasard. L’œuvre elle-même est appel, appel de l’artiste vers le public, appel du sens vers un autre sens. Ainsi, cette chanson n’est autre qu’une allégorie de la création artistique, une image bouleversante du dialogue impossible entre l’artiste et son public. Elle nous fait comprendre subtilement que la quête de sens purement bilatérale, et à sens unique – ici dans les deux sens du mot “sens”, à savoir direction et signification – est une quête illusoire, fondamentalement perverse, ou du moins égoïstement vouée à l’échec. Comment tu t’appelles ? Question fondamentalement subversive, il s’agit de questionner les certitudes et la routine de l’homme moderne. Comment tu t’appelles ? Comment savoir si l’on s’appelle, car, au bout du compte, on ne s’appelle plus ? La communication du monde 2.0 est factice, elle passe par une multitude d’écrans qui dénaturent les relations sociales et évacuent la possibilité même d’un véritable “appel”. Alors oui la question est posée, “comment” peut-on encore de nos jours lancer des appels, se rencontrer, instaurer un véritable dialogue ? La question se veut bombe sémantique, l’anaphore est une arme révolutionnaire, car l’enjeu est bien ici d’écouter la question, de l’écouter vraiment. La fin de la chanson révèle ici de façon poignante la profonde mélancolie de Katerine, qui choisit courageusement de mettre en scène la mort d’un échange qu’il n’a jamais cessé de promouvoir. Indubitablement, l’une des œuvres les plus radicales, bouleversantes et universelles de ce début de XXIe siècle.
Hier soir, si tu as tout suivi, nous accueillions l’Impro Binet – l’équipe de Polytechnique. À défaut de crever le plafond, on a pété le plancher lors d’une magnifique super-poursuite dépeignant la lutte acharnée de la princesse scie-circulaire contre les hommes-buches, mais la salle était bien remplie et le public avait l’air content. J’ai même croisé des gens qui ont voulu me pousser sur les rails du RER en rentrant parce que j’avais été détestable bien comme il faut dans mon rôle d’arbitre. La classe. En tout cas, merci au public et merci à l’Impro Binet d’être venu jusqu’à nous. Bisous.
Seulement voilà. On a fait une égalité. On a fait. Une égalité. Comme la dernière fois. Nous ne savons donc toujours pas à quoi nous en tenir. Enfin à vrai dire, c’est surtout que les joueurs voulaient aller boire un coup avant que tout ne soit fermé, mais personnellement ça me frustre. Donc on se retrouvera, l’Impro Binet. ON SE RETROUVERA ! Et même si la lutte doit être rude, même si nous devons nous incendier verbalement, on se retrouvera.
En attendant, figurez-toi qu’on joue ce samedi. Je vous tutoie, oui. Ce samedi, donc, on vous proposera une démo d’impro à l’ENS à l’occasion des 48h des arts. Pour ce qui est de la salle, on n’est pas tout-à-fait certain, mais ça se passera à un moment donné entre 15 et 17h. Et vu qu’il y a un million de trucs à faire et à voir ce jour là, venez passer l’après-midi entier, tu verras, c’est cool et ça change du match d’impro. Et hop : incroyable lien vers l’évènement facebook des 48h des arts.
Sur ce, je te fais des bisous, il faut que j’aille acheter du lait et des post-its.
Commençons par les trucs importants. Enfin non, puisqu’en fait j’ai tapé le truc futile avant de commencer à taper ça. Mais je me dis que je vais me faire taper sur les doigts si je vous embête avec mes imbécilités avant de parler des dates de spectacle. Peut-être qu’un jour, je sortirai une version director’s cut de cet article. Un jour où mon statut d’artiste de la connerie sera enfin reconnu. Un jour où il y aura un Goncourt du blog idiot. Mais c’est pas pour tout de suite, alors breffons. Bref. Voilà.
Le jeudi 5 mai (et non pas le 4 comme on l’avait prévu à l’origine) nous rencontrons l’équipe de Polytechnique : l’Improbinet. Nous avions joué une paire de match contre eux l’an dernier, le dernier s’étant soldé par un ex-æquo. Et un ex-æquo c’est mal, raison pour laquelle ils reviennent nous affronter chez nous, au 45 rue d’Ulm. Les monstres ! Attention les yeux, voici l’affiche :
Si ta connexion ne te permet pas d’afficher la bouille sexy de Guillaume, sache donc que tu es attendu le jeudi 5 mai à 20h45, au 45 rue d’Ulm (Amphi Rataud, pour être précis), muni de 3 euros, de cris de fan hystériques et de bisous. Tu y verras un match d’improvisation endiablé, mais uniquement parce qu’on utilise pas assez cet adjectif dans la vie de tous les jours. En vrai, il sera “super cool”, mais “super cool”, c’est un peu tombé en désuétude. D’ailleurs, à l’occasion, je te parlerai de ma théorie selon laquelle les hipsters sont en fait des chats à forme humaine. (À l’occasion.)
À ce propos, un truc qui n’a rien à voir : on est officiellement devenus potes avec les Évadés de la Rue Barrow, la troupe de Télécom ParisTech avec qui on a joué à plusieurs reprises et que même qu’on a aimé ça. Ils sont très cool, raison pour laquelle je mentionnerai leurs dates de spectacle dans ce blog et surtout dans la petite colonne fasciste de droite de ce blog. Pour l’instant il n’y a rien, mais dès qu’ils annonceront un pestak, on sera sur le coup.
Cela étant dit : VENGEANCE.
L’autre soir, après le match fratricide, on est allés boire un coup. Enfin pour ma part, j’ai bu un chocolat et pas d’un seul coup. Donc je sais pas si ça compte. Mais toujours est-il que pendant cette beuverie infernale, Félix a passé cinq minutes à établir un portrait de mes nuits avec une véracité des plus stupéfiantes. Ça impliquait des choses assez horribles, mais le fait est qu’il a eu tout bon. Et tandis que je faisais l’innocent à grands renforts de “hahaha, lol, t’es con Félix”, je me suis interrogé… Comment Félix faisait-il ? Eh bien mesdames et messieurs, j’ai trouvé la réponse. Félix, derrière ses airs de mec indien, est en fait un sorcier berrichon. Authentique, qui plus est. J’irais même jusqu’à ajouter qu’il fait des cartes de visite qui claquent sa mère – dans le respect le plus total de cette dernière.
Les preuves sont accablantes, irréfutables et imprimées sur du papier un peu jauni. Dans un épisode de Scooby-Doo, ça serait le moment où Félix enlèverait son masque pour révéler qu’il a en fait une énorme barbe blanche et un chapeau bleu-nuit pointu collé sur la tête, mais dans la vraie vie, c’est juste le moment où je vais me coucher.
On a mis un certain temps avant de se décider, j’en conviens, mais sache que l’on jouera un match fratricide le vendredi 8 avril. Je te vois venir, petit coquin à la dent affutée : tu avais prévu de partir en vacances ! Mais sache que l’improvisation est un excellent moyen de se détendre avant de rentrer voir tes parents ou encore d’aller s’isoler avec ton petit-copain ou ta petite-copine dans un chalet en montagne. Et sache aussi que c’est vraiment idiot de s’affuter les dents : ça fait super mal et le look vampire, ça marche que sur les gamines de 14 ans. Alors viens nous voir le 8 avril et n’oublie pas de te brosser les dents. Et si tu n’avais pas prévu de partir en vacances, viens quand même. Parce que nous, on t’aime. (Peut-être.)
Et plus sérieusement, c’est parti pour être notre seul évènement du mois d’avril, alors saute sur l’occasion, même si Pierre a l’air méchant.
Et puis il y a même un évènement Facebook : ajoute-le sur ton calendrier pour que tous tes amis voient que t’as une vie où tu fais des trucs cool. Qu’est-ce qu’ils vont être jaloux, tous tes amis…
Pour info, par “match fratricide”, on entend qu’on joue contre nous. On appelle aussi ça “intern’impro”, des fois. Concrètement, les deux équipes sont faites de joueurs de chez nous, dont certains nouveaux que tu n’as encore jamais vus. Donc ça sera comme un match normal, sauf que si t’es super fan de nous, au moins t’es sûr de nous voir gagner. Et si tu nous hais, de la même façon, t’es sûr de nous voir perdre. Tout le monde y gagne ! Wouhou !
Sinon, que te dire ? Déjà, que le triptyque s’est très bien passé : on a eu droit à un film de science-fiction, un film d’horreur geek et un film probablement policier. On a eu que des retours positifs, la seule nuance étant : “mais vous allez continuer à faire des matchs, quand même ?” Mais bien sûr qu’on continue à faire des matchs, ne t’en fais pas. Les N’Improtequoi sont une sacré bande de mecs sympa : ils s’ront toujours là pour un triptyque ou pour jouer un match. Non, je ne veux pas activer les touches rémanentes, je cherche un début de phrase ! Enfin bref. Euhm… ça va, toi, sinon ?
Salut ninja. Je ne peux pas te parler longtemps, parce que je suis actuellement réfugié politique à Varsovie et que si je reste trop longtemps, mes opposants vont réussir à tracer ma position exacte. Ils sont partout. Mais je t’en parle après. D’abord, sache que ça a été décidé il y a quelques jours : le spectacle du 23 mars sera un triptyque. Regarde, c’est marqué là :
Mais sais-tu seulement ce que c’est qu’un triptyque d’impro ? Non, hein ? Je le savais, t’as rien suivi. Comme par hasard ! Toujours les mêmes ! Écoute, je veux pas le savoir, donne-moi ton carnet de correspondance. J’ai dit “donne”, pas “jette” ! Tu le reprends et tu me le donnes comme quelqu’un de civilisé. Plus vite. Ah c’est comme ça ? Ah c’est comme ça ? OK, tu me suis, on va voir le CPE. On va voir ce qu’il va en dire. Tu l’as cherché, c’est tout ! On me signale que je m’emporte.
Donc un triptyque d’impro, c’est un spectacle avec trois équipes : chacune fait une impro de 25 minutes, avec un thème et un style différent. Sauf que 25 minutes, c’est long. Du coup, les équipes ne font pas 25 minutes d’un coup : elles se passent le relai quand elles veulent. Du coup, pour le public, c’est un peu comme s’il regardait trois cassettes vidéos avec un seul magnétoscope. Mais il va falloir mettre à jour cet exemple, parce que bientôt, les gens auront oublié ce que c’est qu’un magnétoscope. D’ailleurs, on n’est jamais trop sûr : voilà pour toi. Pour en revenir à notre sujet, une autre particularité du triptyque d’impro, c’est que les accessoires sont autorisés : tout le monde se ramène avec un sac d’objets divers et variés et ça permet de s’improviser des costumes ou des décors qui vendent du rêve. Si tu es encore perplexe, je t’invite à venir voir le spectacle. Si tu as compris, viens quand même.
Sur ce je te laisse : les infâmes nouveaux qui veulent renommer ce spectacle en “striptyque” (parce que tu comprends, c’est super drôle, ça fait un peu comme “strip-tease”) me courent après. Ils ne m’auront jamais. JAMAIS !
Bon ! Donc je réalise que j’ai un peu mis trop de temps à faire ça, mais BAM : voilà l’affiche du match de mercredi prochain ! Mais attention à ton esprit : il y a une révélation qui pourrait bien te le réduire en morceaux. Je te préviens parce que tu es un gentil visiteur de notre site. Les gens qui verront l’affiche imprimée et collée sur les murs n’auront pas cette chance. Voilà.
Eh oui, les improvisateurs jouent pendant les vacances, pour les pauvres d’entre vous qui n’en prennent pas. (Je dis “vous”, parce que pour ma part, je serai à Toulouse.) Cela dit : ça vaut le coup de revenir de tes vacances pour ce match, parce que la LIDÉ de Cergy, c’est des gens forts et le match promet d’être vraiment cool. C’est juste que quand on a réservé la salle, on n’a pas réalisé que ça allait être les vacances. Ouais, c’est un peu la lose, mais bon, chut. Voilà l’évènement Facebook du bazar. Go, les ninjas !
Sinon, chose pas cuite chose crue : voilà le programme du festival Rideau Rouge pour le dimanche 13 mars.
18h : “Bureau de tabac”, Compagnie Salut Estève !, Paris (Interuniversitaire) 18h40 : Les N’IMPROTEQUOI , (Sciences Po, ENS) – Hors concours (t’as vu, c’est nous)
20h : “Lysis Tratatata”, Compagnie Du Feu Plein La Bouche, Paris (ESAD) – Hors concours
Le Festival Rideau Rouge est un festival de théâtre amateur organisé par Sciences-Po, qui propose chaque année à quelques troupes de se produire dans de vraies conditions, ce qui est quand même très gentil. Pour participer, il faut passer une audition devant un jury composé de vrais gens qui prennent le théâtre très au sérieux – ce que nous avons fait samedi (auditionné, pas pris le théâtre très au sérieux). Et figure-toi qu’on n’a pas été pris, donc je me demande pourquoi je viens t’en parler. Ah attends, pas tout-à-fait : on n’aura pas 1h30 comme on aurait voulu, mais on nous propose de faire une sorte de “première partie”, pendant la soirée du dimanche 13 mars. On a envisagé de faire nos divas pendant une quinzaine de secondes, mais on s’est vite rappelé qu’on ne savait pas chanter. Ladite soirée commencera donc à 18h au Théâtre du Passage Vers les Étoiles – croyez-le ou non, c’est le titre québécois de Stargate – au 17 cité Joly, dans le 11è et il vous en coûtera 10 euros pour voir plein de pièces. Le programme ne devrait pas tarder à être annoncé, on fera suivre les infos ici.
À super-bientôt pour parler du match contre la LIDÉ de Cergy (23 février), avec une affiche et des trucs cool comme ça. En attendant, comme je sais que c’est tristounet d’avoir des gros blocs de texte sans images, voici une photo de nous, un soir d’entraînement, il y a pas longtemps. Rendons à Manon ce qui est à Manon : c’est César qui l’a prise.
J’ai pas de lien cool à te donner pour cette fois, alors je te conseille simplement de faire comme moi : mange une banane tartinée de nutella, c’est chouette.
Au commencement, il n’y avait rien. Les N’Improtequoi flottaient dans le néant intersidéral du vide de l’espace, en attendant tranquillement le Big Bang – Bibi, tel qu’ils l’appelaient. Lorsqu’il a fini par arriver, on a pu passer aux choses sérieuses : plein de bordel s’est mis en place dans l’univers parce qu’il fallait bien occuper les scientifiques, on a inventé la drogue parce qu’il fallait bien occuper les occupants des maisons de retraite et les N’Improtequoi se sont rassemblés parce qu’il fallait bien trouver quelque chose à faire des autres – Bibi avait pensé à tout. Sacré Bibi. Aussi, la joyeuse petite troupe commença-t-elle son existence dans une grande école parisienne de renom : Sciences-Po. Si si. En effet, les N’Improtequoi n’ont pas du tout commencé leur vie à l’ENS, mais bien en 2002.
Et puis quelqu’un a dormi dans la pièce du bas parce qu’il avait prêté son pull, si bien qu’ils ont déménagé à l’ENS et sont depuis connus comme l’équipe de ladite école. La paix fut instaurée et tout le monde se fit des bisous, à part la concordance des temps, qui décidera qu’elle alla se suicider. Tout le monde oublia l’histoire du mec au pull et on en resta là…
Jusqu’à la récente PROVOCATION EN DUEL (attention, caps lock) d’une NOUVELLE ÉQUIPE DE SCIENCES-PO (en gras !) qui avait décidé de s’appeler les Improspectus et qui voulait faire un concours du plus mauvais jeu de mots dans le nom d’équipe. Leurs mots furent les suivants : “hey mec, ça te dit on fait un match à sciences-po ou un truc comme ça ?” Sans plus attendre, on créa un évènement sur Facebook pour que les absents puissent faire semblant d’être désolés et étaler le point auquel ils allaient faire un truc mieux pendant ce temps. On twitta aussi pour en parler et bien vite tout Paris était au courant de cet évènement d’une symbolique absolument folle. Les gens se passaient l’information : “mardi 8 février à 19h, à Sciences-Po, c’est-à-dire au 13 rue de l’Université“. (Les gens ne savaient pas parler en code.) Bientôt, la rumeur arriva aux oreilles de Bibi le Big Bang, qui jura (à défaut de pouvoir pyréner) d’assister au match.
tl,dr : venez rencontrer le Big Bang. Et lisez en entier, espèces de flemmards.
Salut ninja. Je sais que j’ai pas beaucoup pensé à toi ces derniers temps et je sais que c’est pas super cool de la part d’un maître ninja (j’ai fait du karaté quand j’avais 9 ans). Je sais qu’il faut que nous parlions du match contre les Claques, parce qu’au-delà du fait que Pierre était un peu grossier à cause de son string, c’était un beau match. Personnellement, malgré les bleus qui me sont restés une bonne semaine sur les genoux (choux, joujoux, hiboux), j’ai beaucoup aimé le jouer et je tiens à remercier les Claques d’être venus, de nous avoir offert une galette des rois et un super bon moment. On l’a gagné, mais c’est uniquement parce que le public de l’ENS est super lèche-cul fidèle – et je l’en remercie. J’essayerai de mettre la main sur des photos ou un truc comme ça. Des dessins, par exemple. On devrait avoir un dessinateur attitré, ça serait la classe. Ou pas.
Enfin bref.
La grosse nouvelle, c’est les dates du mois de février : on jouera la 8 à Sciences-Po et le 23 à l’ENS, en Salle Dussane. Tu as peut-être vu ici-même, dans la section “Dates” ou bien sur Facebook que l’on jouerait aussi le 4, mais tout cela n’était que mensonge hippie, propagande fasciste et diffamation centriste. Donc voilà, on va le mettre en gras pour les gens qui ont la flemme de lire : il n’y a pas de match le 4 février. Enfin il y en aura probablement, mais ailleurs dans le monde. Woaw, je viens de rattraper le verre que j’étais en train de faire tomber. Évidemment, c’est moins impressionnant dit comme ça, mais si t’avais été là, t’aurais trouvé ça balèze.
Pour finir : on ré-ouvre les inscriptions à quelques personnes pour le deuxième semestre ! Il n’y a pas beaucoup de places, mais si vous vous sentez de commencer l’improvisation ce semestre, on vous accueille à bras ouvert et on pourra vous tutoyer comme dans le reste de cet article. Toutes les infos intéressantes sur les cours sont dans la section Cours de ce site, et si les infos intéressantes vous ont intéressé, laissez un commentaire sur cet article ou dans la section Contact. Il ne sera pas publié, mais on le lira et on vous recontactera par e-mail. Et si vous n’avez pas de réponse, vérifiez votre filtre à spam – ça arrive même aux pires.